Cycle de l’eau

Depuis des milliards d’années, l’eau effectue un grand cycle perpétuel, entre la mer, le ciel et la terre. C’est ce qu’on appelle le cycle de l’eau, composé de 7 grandes étapes.

Source : alloprof.qc.ca; cieau.com

L’évaporation : passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux. En fonction des conditions atmosphériques et grâce à l’énergie solaire et au vent, l’eau de mer, des océans, des rivières et des lacs s’évapore et se transforme en gaz.

La transpiration : processus par lequel l’eau est évacuée du corps des êtres vivants, soit des animaux et des végétaux. C’est la transpiration des végétaux, dont l’eau est évacuée principalement par les feuilles sous forme gazeuse, qui a le plus grand impact sur le cycle de l’eau.

La condensation : passage de l’eau de l’état gazeux à l’état liquide ou solide dans l’atmosphère. En s’élevant dans les couches plus froides de l’atmosphère, la vapeur d’eau se refroidit et se transforme en gouttelettes qui vont se regrouper et former les nuages, la brume ou le brouillard.

Les précipitations : processus par lequel les particules d’eau, devenues grosses et lourdes selon les conditions météorologiques et l’effet de la gravité, retombent au sol sous forme de pluie, de grêle ou de neige. On estime que 79 % des précipitations tombent sur les océans alors que seulement 21 % tombent sur la terre.

Le ruissellement : écoulement de l’eau liquide à la surface du sol. L’eau qui provient des précipitations ou de la fonte des neiges s’écoule le long des pentes pour rejoindre un cours d’eau et éventuellement, retourner à l’océan.

L’infiltration : processus par lequel l’eau pénètre dans le sol. L’eau qui provient des précipitations ou de la fonte des neiges s’infiltre dans le sol, selon la perméabilité de celui-ci. Dans le sol, l’eau est soit utilisée par les végétaux ou elle rejoint les réservoirs d’eau souterraine.

La circulation souterraine : déplacement de l’eau sous la surface de la Terre. Emmagasinées sous terre, les eaux souterraines circulent dans la nappe phréatique et l’aquifère et retournent éventuellement vers les lacs et les océans. C’est cette eau qui permet l’approvisionnement en eau potable à l’aide des puits artésiens.

 

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AFFECTENT LE CYCLE DE L’EAU

En effet, les changements climatiques viennent perturber le cycle de l’eau à plusieurs niveaux.

Des précipitations abondantes plus fréquentes : L’atmosphère a la capacité de contenir une plus grande quantité de vapeur d’eau en se réchauffant. Ainsi, l’intensité et la fréquence des épisodes de pluie augmentent. Les précipitations plus fortes et plus fréquentes accentuent le ruissellement, les risques d’inondations et de glissements de terrain.

L’augmentation du niveau de la mer : le réchauffement climatique a pour conséquence d’accentuer la fonte des glaciers, ce qui entraine une augmentation du niveau de la mer.
En conséquence, les risques d’érosion le long des côtes et d’inondations sont augmentés.

Des chaleurs extrêmes et des sécheresses : le réchauffement climatique entraine des épisodes de chaleurs extrêmes et de sécheresses plus longues et plus intenses dans de nombreuses régions du globe. Ces périodes favorisent le déclenchement des feux de forêt et sont associées à certains risques pour la santé. De plus, les lacs et rivières voient leur température moyenne augmenter, provoquant ainsi de l’évaporation, une diminution de la qualité et de la quantité d’eau.