Soucieuse de favoriser l’achat local, ainsi que les produits et services locaux, québécois ou canadiens, la Ville de Mercier a modifié son règlement de délégation de pouvoir de dépenser d’établir des balises favorisant les produits, services et commerçants locaux.

Cette modification réglementaire a été entérinée à l’unanimité lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 8 avril. « La Ville de Mercier est une intervenante de première ligne pour participer activement à la valorisation de l’achat local, notamment par l’entremise de ses pouvoirs en matière de gestion contractuelle. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser toute la marge de manœuvre à notre disposition pour favoriser les commerçants et artisans de chez nous », a souligné la mairesse de Mercier, Lise Michaud.

En vertu des nouvelles dispositions du règlement, pour tout achat dont le montant est inférieur à 25 000 $, la priorité sera accordée aux commerçants ayant un établissement sur le territoire de Mercier pour un bien ou un service québécois ou canadien. Cette mesure préférentielle s’appliquera jusqu’à une marge de 10 % par rapport à la plus basse soumission ne respectant pas ces critères.

Le règlement prévoit également une modification de ses grilles de pondération et d’évaluation des offres de manière à ce que la provenance des biens, des services et des fournisseurs soit incluse dans les critères d’évaluation, et ce, jusqu’à concurrence de 10 %. De plus des mesures préférentielles sont également prévues pour des produits et services ayant démontré la réduction de leur empreinte carbone.

« Dès les premières menaces de tarifs douaniers, en février dernier, la Ville de Mercier avait pris des mesures pour favoriser le recours à l’achat local et ces modifications réglementaires constituent un nouveau pas dans cette direction. Cela dit, la priorisation de l’achat local est l’affaire de tous et il est très important que tous les citoyens y contribuent, car c’est la somme de toutes les petites actions de chacun qui font la différence pour nos artisans, entrepreneurs et commerçants locaux », a expliqué Lise Michaud.